L'hybridation chez les vivipares
Par Michel Kaladjian
Je
ne lancerais pas ici un débat sur le pour et le contre de l'hybridation,
et me bornerais simplement à quelques remarques de circonstance.
Beaucoup
de vivipares disponibles dans le commerce, comme les platys ou les xiphos, sont
déjà hybridés.
La personne qui s'amuse, en connaissance
de cause, à les hybrider pour obtenir tel résultat, ne fait donc
que de croiser des hybrides entre eux.
Par contre, en ce qui concerne les
vivipares de forme sauvage - et j'insiste bien là-dessus - ils sont suffisamment
rares et menacés d'extinction pour qu'on se fasse un devoir de préserver
les souches.
Aussi, dans ce but, ne mélangez jamais, dans un bac de reproduction, des espèces appartenant au même genre (par exemple deux espèces du genre Poecilia).
Elles sont susceptibles de s'hybrider, ce qui est totalement à proscrire.
De plus, dans un bac de reproduction, le mélange d'espèces est toujours préjudiciable dans la mesure où chacune d'entre elles présente des exigences qui lui sont propres et, surtout, qu'il y aura toujours une domination d'une espèce sur la ou les autres, ce qui entraînera irrémédiablement des effets néfastes tels que des retards de croissance pouvant conduire au rachitisme chez les dominés, par exemple.
Bien
entendu, tout ceci est également valable pour d'autres espèces ...
Merci pour eux et aussi à vous, qui laissez à vos descendants le
plaisir d'admirer des espèces préservées.
maj : 27/06/03